Ségolène Royal : une victoire pour une défaite ?
Ce matin, en me réveillant, Flo m'a hurlé dans les oreilles en se moquant de moi : "elle a gagné ! elle a gagné ! Ah ah ! Vous faîtes moins les malins !".
Le résultat du vote est en effet très surprenant. Je n'aurais jamais pensé que Ségolène Royal finisse en tête. Je la voyais en 3ème place mais pas en pôle position.
Mais, à mon avis, il y a quelques précisions à apporter.
Tout d'abord, comme le souligne Emmanuelli, «on peut faire deux lectures: on peut dire: elle est en tête ou bien on peut dire: elle a perdu la moitié des voix depuis la désignation à la présidentielle. Je n’ai jamais vu un candidat à la présidence de la République faire moins de 30% au congrès suivant». Et c'est vrai qu'en définitive, la motion qu'elle a défendu a recueilli moins de voix que lors de sa candidature à la primaire socialiste.
De plus, la victoire est loin d'être acquise. Delanoë ne semble pas vouloir d'une alliance "avec des partisans d'un rapprochement avec le MODEM". En gros, il préferera s'allier avec Aubry/Hamon (à mon avis, ces deux motions vont se rapprocher)... et au final, la motion de Ségolène finira dans la minorité.
Par ailleurs, comment ne pas repprocher à la candidate son discours de ce matin sur France Inter. Les premiers mots qu'elle a dit sont les suivants : "je félicite l'ensemble des militants de m'avoir placé en tête de ce scrutin". Vous allez dire que je chipotte sur les mots mais personne n'a placé l'ex-candidate en tête des scrutins, mais la motion, le texte qu'elle défendait avec d'autres. Ce n'était pas l'affrontement des candidats mais l'affrontement de lignes directrices et d'équipes de campagne.
Que va-t-il se passer pour la suite ? L'arbitre du jeu sera incontestablement Delanoë. Il devra déterminer les conditions d'un rapprochement cohérent avec Hamon/Aubry.
Le résultat du vote est en effet très surprenant. Je n'aurais jamais pensé que Ségolène Royal finisse en tête. Je la voyais en 3ème place mais pas en pôle position.
Mais, à mon avis, il y a quelques précisions à apporter.
Tout d'abord, comme le souligne Emmanuelli, «on peut faire deux lectures: on peut dire: elle est en tête ou bien on peut dire: elle a perdu la moitié des voix depuis la désignation à la présidentielle. Je n’ai jamais vu un candidat à la présidence de la République faire moins de 30% au congrès suivant». Et c'est vrai qu'en définitive, la motion qu'elle a défendu a recueilli moins de voix que lors de sa candidature à la primaire socialiste.
De plus, la victoire est loin d'être acquise. Delanoë ne semble pas vouloir d'une alliance "avec des partisans d'un rapprochement avec le MODEM". En gros, il préferera s'allier avec Aubry/Hamon (à mon avis, ces deux motions vont se rapprocher)... et au final, la motion de Ségolène finira dans la minorité.
Par ailleurs, comment ne pas repprocher à la candidate son discours de ce matin sur France Inter. Les premiers mots qu'elle a dit sont les suivants : "je félicite l'ensemble des militants de m'avoir placé en tête de ce scrutin". Vous allez dire que je chipotte sur les mots mais personne n'a placé l'ex-candidate en tête des scrutins, mais la motion, le texte qu'elle défendait avec d'autres. Ce n'était pas l'affrontement des candidats mais l'affrontement de lignes directrices et d'équipes de campagne.
Que va-t-il se passer pour la suite ? L'arbitre du jeu sera incontestablement Delanoë. Il devra déterminer les conditions d'un rapprochement cohérent avec Hamon/Aubry.