La guerre des roses

J'en ai marre de ce qui ce dit sur le Parti Socialiste.

Les journalistes, les élus, les militants, les sympathisants, tout le monde regrette que la succession d'Hollande à la tête de Solférino se fasse dans un climat de pugilat.

C'est la "guerre des chefs", la "guerre des égos", la "guerre des courants" : untel s'allie avec truc-muche qui s'allie avec tel autre courant  ; telle personnalité se désolidarise de son courant ; tel présidentiable prend de haut ses partenaires ; etc.

Oui bon, d'accord, ce n'est pas très reluisant pour l'image de la Gauche... Mais c'est comme ça ! Il y a une vraie guerre des chefs pour savoir qui gardera le Parti.

Quelqu'un a-t-il une solution pour éviter cet affrontement ? Non. Personne.

Que les éléphants, les gazelles et les jeunes lions travaillent main dans la main avant le Congrès de Reims ? Autant demander à Nicolas Sarkozy de se montrer un tant soit peu humain sur la question des sans-papiers.

C'est certainement trop fataliste mais je ne pense pas que l'on puisse, telle Joséphine Ange Gardien, claquer des doigts et changer la situation : il y a des différends, il y a des différences, il y a donc des combats, et, malheureusement, des coups bas.

Autant laisser s'affronter les différentes écuries : au final, il n'en survivra qu'une.

Certes, il vaut mieux pour la bonne santé de la Gauche que le nouveau Premier Secrétaire soit une personne de valeur, d'expérience, qui joue collectif et qui sache raassembler. En la matière, mon choix est fait, à condition que cette contribution ne soit pas oubliée !