Faîtes du cinéma ! # 1

Publié le par Lio

Faîtes du cinéma, à l'instar de Gérome, parce que les films que j'ai vus dans le cadre de l'édition 2009 de la fête du septième art, à Privas, étaient globalement de piètre qualité.

 

Commençons par le premier d’entre eux…

 

Prédictions

 

Pour résumer le film et comprendre l'étendue des dégâts, il suffit de commencer par là : le héros du film est interprété par Nicolas Cage. Et je n'aime pas Nicolas Cage : il joue toujours le même personnage, gentil, larmoyant mais peu convaincant,... et le doublage français est affreux !

 

Pourtant le synopsis du film était alléchant...

 

"Pour fêter l'anniversaire d'une école, une cérémonie est organisée au cours de laquelle une capsule temporelle contenant des messages écrits par des enfants 50 ans auparavant est déterrée et ouverte. Chaque enfant emporte chez lui un message, mais celui du petit Caleb est illisible, car il s'agit d'une suite incohérente de chiffres. D'abord amusé, son père, statisticien, essaye de trouver une signification. Horrifié, il découvre peu à peu que chaque séquence de chiffres correspond à la date exacte d'une catastrophe récente. Lorsqu'il comprend que les 3 dernières séquences prophétisent des cataclysmes à venir, une course contre la montre commence."

 

Enfin, moi ça "m'alléchait" car j'adore les films d'anticipation ou apocalyptiques. Ce que j'aime, dans ce genre, ce sont les descriptions d’une humanité qui se perd et tente de survivre malgré tout.

 

Mais dès le début du film, on sait où le réalisateur nous emmène et suivant quelle approche : un mélange de religieux (puisque le père de Cage est pasteur et que l’on insiste, sans arrêt, sur les valeurs familiales) et de science-fiction (puisque les copains d’E.T., grands blonds à pantalon noir, sont sur terre).

 

Puis le film se perd en cherchant à copier ce que d’autres ont déjà fait. On retrouve la Rencontre du 3ème type de Spielberg, un peu de Signes de M. Night Shyamalan, beaucoup de Destination finale… et surtout, le catastrophisme du traitement médiatique des actes de terrorisme.

 

Au milieu du film, un avion s’écrase juste à côté du héros. Ce dernier assiste, médusé, à la chute du Boeing, et à la mort, en direct, de nombreux passagers tentant de s’extraire des décombres. Cette scène n’a d’autre utilité que de mettre en image la peur inspirée par les attentats du 11 septembre. Une perspective quelque peu voyeuriste où le réalisateur montre ce que les caméras n’ont jamais filmé : la chute en gros plan, les hurlements des passagers, le sang, le feu, l’explosion,…

 

Un film décevant, soporifique et mal interprété. Seuls le petit garçon et la sœur de Cage sauvent la mise. Mais la fin, d’une banalité ravageuse, ne peut que nous conforter dans notre impression de départ : Nicolas Cage n’est pas le Bruce Willis d’Armageddon et n’a pas une once du charisme du Mel Gibson de Signes. Dommage.

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